Le social selling est un moyen intéressant de développer le domaine commercial d’une entreprise, selon les directions commerciales. Par contre, un directeur commercial n’a pas le pouvoir nécessaire sur les réseaux sociaux au niveau de l’entreprise. C’est ce que The Smartworking Company et Wavestone affirment après des enquêtes menées auprès de nombreuses entreprises.

La perception des différentes hiérarchies sur le social selling n’est pas la même

social selling?Parmi les markéteurs, soit 76%, affirment que la vente sociale est l’un des facteurs qui peuvent mener à la réussite d’une entreprise, selon The Smartworking Company et Wavestone. L’objet de l’étude étant évalué le développement de l’usage des réseaux sociaux par les entreprises françaises, montre que beaucoup estiment que le social selling offre une opportunité face à la concurrence.

Par contre, la hiérarchie de l’entreprise est en désaccord sur le sujet. En effet, la direction générale n’est pas plus intéressée que la direction commerciale pour l’option socialselling. D’autre part, même si la direction commerciale a une meilleure opinion sur l’importance des réseaux sociaux pour l’entreprise.

En effet, cette dernière n’a que 9% d’autorité sur la gestion de la présence de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Ce sont les responsables de la communication et du markéting qui tiennent plus de pouvoir, soit 34%. Et le RH, la relation client et la direction digitale qui sont les maîtres de la décision finale avec 41% d’autorité.

Quel impact a le social selling sur la conversion ?

Selon les sondages, 87% des internautes sont plus attirés par un produit si celui-ci lui a déjà été présenté sur son réseau. En outre, 67% des acheteurs dans le markéting B2B affirment qu’un contenu markéting sur les réseaux sociaux génère plus de conversion en vente.

Enfin, 87% des personnes interrogées estiment que le social selling peut être un facteur clé dans le commerce d’une entreprise.

Un ROI difficilement mesurable

Même si la plupart des personnes interrogées affirment que le social selling contribue dans l’augmentation des ventes des entreprises, personne ne peut par contre déclarer son retour sur investissement (ROI). Certaines des entreprises ont même déjà investi dans des outils afin de mesurer le ROI de ces campagnes sur les réseaux sociaux ou dans la mise en place de tableaux pour les suivre ou les gérer.

Pourtant, près de la moitié n’a pas réussi à exprimer son ROI exact. Cependant, en dépit des efforts des entreprises, seuls 10% des répondants affirment que leurs entreprises gèrent totalement leur markéting social et ainsi, le ROI de ces campagnes.

Quels sont les critères d’une entreprise mature sur le social selling ?

Afin de réaliser des profits à partir des campagnes sur les réseaux sociaux, 66% des entreprises matures ont recours à des actions d’accompagnement. 44% d’entre elles prennent le contrôle de ses contenus en les regroupant afin de mieux le relayer aux collaborateurs.

En outre, 38% de ces entreprises mènent des enquêtes auprès des leurs prospects et ses clients à partir des réseaux sociaux afin de mieux comprendre le statut du social selling de l’entreprise. Enfin, 25% optent pour la mise en place de dispositif pour mesurer la compétitivité de l’entreprise sur les réseaux sociaux.

 

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